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Sujets corrigés de droit administratif
Le contrôle juridictionnel des mesures de police administrative
Eléments d’introduction
Le sujet s’inscrit dans la logique de la soumission de l’administration au droit.
L’existence d’un texte attributif de compétence.
Le contrôle politique des personnes publiques au Cameroun
Ce sujet s’inscrit dans le cadre des rapports entre l’Assemblée Nationale et le Gouvernement (PM et ministres).
Problématique : quelles sont les procédures techniques dont disposent le parlement camerounais permettant de contrôler le Gouvernement et de mettre en jeu au besoin sa responsabilité politique ? Et quelle est la portée de ce contrôle ?
La Constitution, les lois et les règlements de l’AN consacrent une diversité de moyens permettant au Parlement de contrôler l’action gouvernementale et de déclencher au besoin, la responsabilité du PM et des ministres.
Ces pratiques de question et de pétitions ont une valeur symbolique. Celle de rendre hommage à la démocratie.
Prenant acte du fait que c’est la majorité parlementaire qui forme le gouvernement, l’existence du lien de solidarité partisane entre membre du gouvernement et membre du Parlement fait qu’en fin de compte, il y a lieu de douter du contrôle que les parlementaires peuvent effectuer sur leurs collaborateurs. C’est le cas des commissions d’enquête dont on n’a jamais les résultats. C’est le cas également du contrôle par les lois des règlements pour lesquels les députés de la majorité sont généralement absents.
Le droit administratif peut-il se passer de la Constitution ?
Elément d’introduction
Nombre de ces principes sont posés dans le préambule de la Constitution camerounaise. Il en est ainsi, notamment, de la règle du bilinguisme, de celle de la laïcité, de neutralité, de la liberté du culte, du droit de propriété, de la communication, du droit à l’instruction, du droit de propriété, de la défense et la promotion de l’environnement, du droit et du devoir de travailler, d’égalité devant les charges…
En cas de contrariété entre une loi et la Constitution, la loi l’emporte en vertu du principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs, le juge administratif ne pouvant vérifier la conformité de la loi à la Constitution (voir conclusion Latournerie sous Arrighi)
Hypothèse du refus de juger la Constitution : en cas de contrariété entre la Constitution et un traité international, la Constitution l’emporte (Sarran, Levacher et autres).
Elargissement et diversification du bloc de constitutionnalité : Préambule de la Constitution ; diversification et multiplication des principes constitutionnels (en France) : les principes à valeur constitutionnelle, les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République (PFRL), les principes particulièrement nécessaires à notre temps (PPNT), etc.
Relever quelle a été la genèse du droit administratif en France : la construction prétorienne du droit administratif, favorisée à l’origine par l’absence des textes, formera un droit distinct du droit privé et marqué par la présence de prérogatives de puissance publique.
Ainsi, c’est au nom des exigences de la puissance publique que l’on a voulu écarter le juge judiciaire, et c’est le juge administratif, instauré à cette fin, qi a posé les bases du droit administratif.
les droits de la défense dans la procédure administrative non contentieuse.
Elément d’introduction
Dans la procédure administrative non contentieuse, l’administration est obligée de respecter les droits de la défense lorsqu’un texte l’exige. Dans ce cas, le respect de ces droits constitue une condition de régularité de l’acte.
Le non respect de cette exigence entraîne l’annulation de l’acte incriminé
L’administration doit aviser l’intéressé de son intention de lui infliger une sanction
Les fondements du droit administratif
L’éminent Pr Jean RIVERO définit le droit administratif comme l’ensemble des règles dérogatoires au droit privé régissant l’action de l’administration. Cette définition est simple et ne saurait saisir le droit administratif dans sa complexité. Le problème que pose ce sujet est relatif à la recherche d’un critère de définition du droit administratif.
Les institutions du Cameroun ont-elle évolué depuis l’indépendance
Définition des concepts
Institutions : « Ensemble des formes ou structures sociales telles qu’elles sont établies par la loi ou la coutume et spécialement celles relevant du droit public ». Dictionnaire Robert.
Selon Maurice Duverger, « les institutions englobent d’abord les institutions officielles de l’Etat (Parlement, Gouvernement, Organe Judiciaire). Ensuite, elles englobent les partis politiques, les collectivités locales. Enfin, les pouvoirs religieux, économiques et professionnels ».
Les institutions doivent être appréhendées ici de manière large ; institutions politiques, administratives, économiques, socioculturelles.
Evolution : Amélioration, progression qualitative ou quantitative, changement positif, série de transformations successives.
Problématique
Y a-t-il eu mutation(s) institutionnelles au Cameroun depuis 1960, date d’accession à l’autonomie politique (indépendance) ? Autrement dit, y a-t-il eu des transformations successives en qualité ou en quantité des différentes structures politiques, économiques, sociales et culturelles au Cameroun de l’indépendance à nos jours ? Quelle est la nature de ce changement et quelles appréciations peut-on en faire ?
Annonce du plan
L’évolution des institutions, tibutaires du contexte sociopolitique est marquée par des ruptures normatives particulièrement importantes tant au plan constitutionnel, législatif que règlementaire. Deux grands moments de l’histoire ont fortement influencé l’évolution des institutions dans notre pays.
- La période de 1960 à 1990 marquée par le processus d’enracinement du nouvel Etat indépendant, se traduisant par une sorte de fermeture ;
- La période de 1990 à nos jours, caractérisée par la libération des institutions de l’Etat, partant une réelle ouverture, bien que relativisée par une certaine ineffectivité des institutions découlant de la loi constitutionnelle du 18 janvier 1996.
Eléments d’introduction
- Partir du principe constitutionnel de progressivité dans la mise en place des institutions politiques et justifier ainsi la question du sujet ;
- Définir la notion d’institution et donner la trajectoire politique du Cameroun ;
- Questionnement ;
- Problématique ;
- Intérêt ;
- Plan.
L’encadrement des libertés publiques : l’institutionnalisation de la légalité d’exception, renforcée par l’ordonnance de 1972 relative à la subversion
L’encadrement des libertés publiques : l’institutionnalisation de la légalité d’exception, renforcée par l’ordonnance de 1972 relative à la subversion
- La consécration du bicaméralisme
- La consécration du pouvoir judiciaire et la création d’un conseil constitutionnel
- Le maintien des communes ;
- La création des régions.
Conclusion
L’on pourrait envisager une ouverture du sujet en relevant que l’évolution doit être relativisée par l’ineffectivité des nouvelles institutions dont notamment :
- La cours suprême qui joue toujours le rôle du conseil constitutionnel ;
- Le Parlement qui demeure monocaméral ;
- Les régions qui sont toujours attendues ; la Chambre des comptes qui n’est pas opérationnelle.
Deuxième plan
Introduction
Définitions
*définition de la notion d’institution ;
* différentes formes d’institution ;
* acception du régime politique comme résultante des rapports entre les institutions ;
* définition de l’évolution comme : progression qualitative, série de transformations, mutation d’une institution ou d’un système au plan organique ou fonctionnel.
Délimitation du sujet
Au plan temporel : de 1960 à nos jours
Au plan matériel : accent mis sur les institutions politiques, étant entendues que celles-ci irradient les institutions administratives et que les institutions sociales peuvent jouer un rôle politique.
Problématique
Peut-on dire que les institutions camerounaises, notamment politiques, ont connues des changements des mutations, tant au plan organique que fonctionnels ? Dans ces changements, peut-on déceler les éléments de rupture et des éléments de permanence ? Quels aspects de la dynamique institutionnelle du Cameroun porte la marque de la rupture, quels autres au contraire traduisent les permanences, les continuités ?
Annonce du plan
I- Une mutation certaine au niveau de la forme de l’Etat
A- avènement et fin de l’Etat
1- L’Etat fédéral de 1961 à 1972 (loi n° 61/22 du 1er septembre 1960)
2- L’Etat fédéral de 1961 à 1972 (loi n° 61/22 du 1er septembre 1960)
B- La naissance et la reforme de l’Etat
II- Un changement limité fu régime politique
La responsabilité du Gouvernement devant le Parlement
Conclusion
Le sujet, au-delà de sa pertinence révélée, s’éclairera davantage de l’examen minutieux, et notamment l’Assemblée Nationale.