Les maladies sexuellement transmissibles, et notamment le SIDA sont-elles une réalité ?
1- Remarques préliminaires
Ce sujet de prime abord, est très vaste, car il porte des maladies assez diversifiées et ayant tous fait l’objet d’une littérature abondante. Le candidat sera jugé sur sa capacité cadrage, de synthèse et d’organisation.
2- A titre de rappel
Le contenu, c'est-à-dire la compréhension globale su sujet et l’argumentation est noté sur quatorze (14) et le style sur six (06).
3- Problématique du sujet
Quelle attitude doit-il adopter face aux-maladies sexuellement transmissibles, attitude de révolte, de résignation ou de responsabilité ?
4- Définition des concepts
- Maladie sexuellement transmissible : ce sont des affections bactériennes et microbiologiques contractées lors des rapports hétéros ou homosexuels.
- Le SIDA c’est l’acronyme de synonyme d’immunodéficience acquise.
- La fatalité : Destin, destinée, enchaînement fâcheuse des évènements, détermination toute puissante assujettissant l’homme.
5- Introduction
L’activité sexuelle a toujours engendré des problèmes allant des conflits individuelles et sociaux jusqu’aux maladies et à la mort. Si l’on n’a pas une âme saine dans un corps sain (mens sano in corpore sano), l’on peut se laisser aller à la facilité, à la luxure. Au bout du chemin, il faut affronter les maladies sexuellement transmissibles. Pourtant, dans les pays en émergence, il y a là comme une lourde hypothèque de nature à entraver le développement dans tous ses aspects. Les dégâts causés dans la société autorisent de se demander si les MST et notamment le SIDA sont une fatalité. En d’autres termes, quelle attitude l’homme doit-il adopter face à ces fléaux et pandémies ? Une attitude de scepticisme, de révolte intérieure, de résignation ou de responsabilité pleinement assumée ?
6- Plan possible
6.1- Typologie des MST en général
Quelques exemples : la Gonococcie, la Blennorragie ; le Chancre mou ; les candidoses, etc.
Pour la plupart de ces maladies, l’antibiothérapie est efficace. Pour les infections à base de champignon, l’usage bien suivi des antis fongicides s’avère efficace. Les problèmes rencontrés sont généralement : l’automédication, la pauvreté, l’insouciance
Au demeurant, la médecine moderne parvenait soulager quand elle ne guérissait pas totalement les maladies précitées, ceci jusqu’à l’avènement du SIDA.
6.2- Le SIDA
Mode de transmission
L’évolution (incubation, maladie, complications)
La prophylaxie (pas de traitement ni de vaccin) recours aux bi et trithérapies
Coût élevés malgré les efforts du gouvernement, des fimes pharmaceutiques du FIM et de la Banque mondiale ;
Les conséquences (désastreuses sur le plan individuel et collectif).
6.3.1- Vus superficiellement, le SIDA et les MST peuvent être une fatalité : tabous, univers de croyance, scepticisme, pulsion de mort (thanatos), échec de la science et de la médecine.
6.3.2- Les MST et le SIDA peuvent être vaincus, car l’homme a la mesure de toute chose.
Les actions à entreprendre
L’éduction des jeunes et des populations sexuellement actives (niveaux moral, psychologique et social) ; le soutien à la pharmacopée endogène, la volonté politique de préserver la santé des camerounais, la solidarité internationale, car le SIDA concerne l’humanité. Toute absence de solidarité induit un génocide ou un crime contre l’humanité.
Conclusion
Les MST et le SIDA aujourd’hui, comme la peste et le choléra hier, ne sont pas une fatalité. Dès lors que les modes de contamination sont connues, il revient à chacun la responsabilité d’éviter de contracter ou de les transmettre. A cet égard, l’éduction religieuse et morale, le patriotisme, l’amour de soi-même et du prochain, la foi en l’avenir de la patrie… sont autant de palliatifs et de solutions efficaces contre l’autodestruction.