5 raisons pour etudier en Belgique

Les écoles d’art belges ont la cote. Dans certaines sections, comme la BD, l’illustration ou l’architecture d’intérieure, les Français y sont même majoritaires. Prix abordables, enseignement professionnel et excellent accueil sont autant de bonnes raisons de passer la frontière.

1. Un enseignement professionnel où la culture a son importance

En Belgique, les écoles d'art proposent de nombreuses options. Par exemple, l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles propose des cursus en dessin, gravure, peinture mais aussi en tapisserie, communication visuelle (publicité) et illustration. Les Français apprécient d'étudier immédiatement la spécialité qu'ils ont choisie, ce qui n'est pas toujours le cas en France. L'enseignement est également très complet. "En Belgique, nous avons un véritable désir de cultiver l'élève, de l'instruire, de lui donner l'envie de s'épanouir dans le domaine qu'il a choisi. Ainsi, les cours théoriques sont présents jusqu'en 5e année, ce qui est très apprécié des familles françaises", explique Marie Pantanacce, directrice de la communication de La Cambre. "Chaque semaine, nous allons au musée et il y a un examen sur chaque musée visité", relate Alexandre, 22 ans, étudiant au CAD (college of advertising & design).

2. Des études en français

Les Bruxellois ainsi que les habitants de la région wallonne parlent français. Les villes de Liège, Mons et Tournai, qui comptent des écoles d'art réputées, sont également francophones. Il existe toutefois quelques particularités au niveau de la langue. Vous apprendrez vite à dire "nonante" au lieu de 90, et "septante" au lieu de 70. "On dit aussi ‘tu sais’ au lieu de dire ‘tu peux’, ce qui donne : ‘tu sais m'amener le cahier ?’". Et on ne parle pas de bonbons, mais de chiques. Un bonbon, c'est en fait un biscuit ! C'est surtout un bon sujet pour rire ensemble. "À force, les Français se sentent tellement chez eux qu'ils sont vexés quand on leur rappelle qu'ils sont étrangers !", confie Éric Maquet.

3. Des écoles de haut niveau plus accessibles qu'en France

L'admission dans les écoles belges est plus facile qu'en France. Après avoir fait une demande d'équivalence, les bacheliers français doivent s'inscrire aux épreuves d'admission mi-août, pour passer des épreuves qui ont lieu généralement fin août ou début septembre. Il ne s'agit pas de concours. L'objectif est plutôt de vérifier, sur deux ou trois jours, l'aptitude à suivre une formation artistique. L'école la plus difficile d'accès est la Cambre avec 12,5 % d'admis. Mais d'autres sont plus accessibles comme l'institut Saint-Luc de Bruxelles avec ses 75 % d'admis.

"Les étudiants français sont bien préparés, comparés aux Belges qui n'ont pas la culture de la prépa", souligne Fiona, qui a intégré La Cambre après une année à l'EPSAAVP, en région parisienne. Comme tous les candidats, l'étudiante a passé une épreuve de dessin, suivie d'un questionnaire de culture artistique et d'exercices spécifiques selon l'option choisie. Enfin, elle a montré son book à l'occasion d'un entretien de motivation. "Nous regardons l'ensemble du parcours du candidat et pas seulement ses notes du bac", souligne Marie Pantanacce, directrice de la communication de La Cambre. "La sélection est plus juste qu'en France. Les exercices ont lieu sur place et l'entretien compte beaucoup", renchérit Fiona.

À Saint-Luc de Bruxelles, la motivation compte aussi énormément. "En Belgique, nous partons du principe que c'est à l'école de former l'étudiant. Nous vérifions juste que l'élève a les aptitudes requises". Ensuite, un jury décide chaque année s'il peut passer en année supérieure", explique Marc Streker, directeur pédagogique de l'institut Saint-Luc de Bruxelles. Il n'y a toutefois pas de sélection couperet en cours de cursus : avec du travail, le passage d'une année sur l'autre est tout à fait faisable.

4. Un cadre de vie agréable et à moindre coût

Certaines écoles sont des œuvres d'art. À la Cambre par exemple, les études se déroulent dans une abbaye, un lieu propice à la création artistique. Au CAD de Bruxelles, un beau jardin permet aux élèves de pique-niquer dehors aux beaux jours. Globalement, la vie est agréable en Belgique. Les soirées étudiants sont nombreuses : les Belges travaillent dur, mais savent aussi s'amuser.

Et il est plus facile qu'en France de trouver un logement, même dans la capitale. À Bruxelles, le vieux centre-ville est très populaire et les chambres sont très peu chères. Certains vivent en "Kot", des logements communautaires où l'on partage salle de bain, cuisine et salon. Étudiante à l'ERG, Rebecca a trouvé une colocation dans le quartier d'Uccle à Bruxelles et paie 340 € par mois. Alexandre, étudiant au CAD de Bruxelles, loge seul dans un 75 m² pour 750 € par mois. À Liège, c'est encore moins cher, il est possible de trouver une location à partir de 200 €.

5. Des diplômes reconnus à l'étranger

L'enseignement supérieur en Belgique est calqué sur le système LMD (licence master doctorat). Dans l'enseignement court, un premier cycle professionnalisant de trois ans est sanctionné par le grade de bachelor (ou bachelier) professionnel. Dans l'enseignement long, un premier cycle de trois ans mène au grade de bachelier ou bachelor "de transition". Ce bachelor ne mène pas à un métier mais permet d'accéder au master en deux ans et au doctorat.

Les étudiants peuvent aussi préparer l'agrégation pour se former au métier d'enseignant. Ce n'est pas un concours de la fonction publique comme en France, mais un examen. "Ces diplômes sont parfaitement reconnus à l'étranger", insiste Nathalie Jauniaux, coordinatrice de l'Observatoire de l'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles. "J'ai fait un stage aux Trois Suisses en France. Le fait de venir d'une école belge n'a pas été un problème", assure Alexandre, étudiant au CAD. De nombreux diplômés rentrent ensuite en France. Cécile, qui a fait toutes ses études à l'ESA-Saint-Luc de Tournai à partir de la seconde, est revenue exercer son métier d'architecte d'intérieur à Arles sans aucun problème.

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