EPREUVE DE CULTURE GENERALE OCTOBRE 2010

Durée : 3 heures

            <<Nous avons de multiples tempêtes, des assauts permanents de ceux qui voulaient nous détruire. Mais malgré cela, et après tant d’années, nous sommes toujours là !>> cette célèbre réplique empruntée à un film d’action, pourrait s’appliquer à bien des poches de résistance au rétablissement de l’ordre urbain dans nos villes. Avec, dans ce registre, le carrefour Ndokoti de Douala comme emblème. Sur les vingt dernières années, ce foyer de les incivismes a <<usé>> pas moins de quatre délégué du gouvernement, et presque une dizaine de campagnes d’assainissement : opération coups de poings, tentative d’organisation de l’espace marchand, veille des forces de l’ordre et des agents municipaux, rien n’y a fait. A l’usure, ces irréductibles gaulois là ont fini par réinvestir le site et reprendre leurs habitudes.

            A Yaoundé, la détermination affichée par l’actuel patron de l’hôtel de ville a semblé réussir à créer la dissuasion. Le travail infatigable des bulldozers ou encore les rafles des commerces prospérant sur les emprises publiques, ont produit leur effet et le centre ville de la capitale est devenu plus respirable. Sauf que voilà, la débrouillardise comme les mauvaises habitudes, a la peau dure. Vendeurs de chaussures de vêtement ou de CD, ont repris les abords de la cathédrale. Les marchés spontanés se portent bien, et développement même des mécanismes d’immunité plus sophistiqués.

            Du coup on se rend compte que si la volonté politique y est, indéniable, la lutte contre le désordre urbain, singulièrement dans les grandes villes, est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Très souvent on met en avant la fibre sociale en expliquant que tous les débrouillards ainsi chassés faute de mesures d’accompagnement, sont susceptibles de basculer dans la délinquance ou le grand banditisme. Pour les <<victimes >> c’est même économiquement contre-productif, puisque des <<emplois >> sont ainsi sacrifiés à l’autel de l’assainissement de la ville.

            Mais pour assurer la nécessaire veille qui empêcherait l’herbe coupée de repousser, la ressource humaine comme financière, est plus difficile à mobiliser. Comme résultat, après chaque nouvelle campagne des pouvoirs publics, les déguerpis laissent l’orage passer, guettent l’accalmie, et réinvestissent progressivement leurs anciens sites.

            Source : Cameroun Tribune n°9630/5831 du 30 juin 2010

QUESTIONS :

  1. Donnez un titre à ce texte (2 pts)
  2. Expliquez les mots et expressions présentés en gras dans le texte. (6 pts)
  3. En dehors des CDs, citez quatre autres supports informatiques que vous connaissez. (2 pts)
  4. Le désordre urbain est imputable à la pratique d’activités qui ont longtemps bénéficié de la tolérance administrative. Présentez cinq principales activités pratiquées de manière désordonnée sur les emprises publiques par ces citoyens indisciplinés, malveillants ou malheureux.
  5. D’après vous et en prenant l’exemple du <<Carrefour Ndokoti >>à Douala, pourquoi le désordre urbain est-il présenté aujourd’hui comme le <<rocher de Sisyphe>> que les pouvoirs publics sont condamnés à rouler sans repos ? (7.5 pts)

Commentaires   

+1 # ngakam 05-07-2017 18:13
bonsoir svp j'aimerais avoir les épreuves de culture général ,mathématique général et mathématique spécial de GRT pour l'année 2016
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0 # ngakam 05-07-2017 18:19
j'aimerais savoir la date du concours de l'IUT douala puisse la date limite de dépôt des dossiers à été prolongé. j'aimerais également avoir les épreuves du concours de 2016 de l'IUT de douala filière GRT
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