11 mai 2017 – L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Banque mondiale ont signé un nouvel accord visant à renforcer leur partenariat pour mettre un terme à la faim et à la pauvreté à l’échelle mondiale et nationale.

Les deux organisations travailleront en étroite collaboration afin d’aider les pays membres à réaliser les Objectifs de développement durable (ODD), à améliorer les moyens d’existence ruraux, l’efficacité de la production agricole et à assurer une gestion durable des ressources naturelles à travers le monde, a précisé la FAO dans un communiqué de presse.

L’accord cadre a été signé mercredi à Rome par le Directeur général adjoint de la FAO chargé des opérations, Daniel Gustafson, et le Vice-président de la Banque mondiale chargé de la politique opérationnelle et des services aux pays, Hartwig Schafer.

Cet accord vise à faciliter la coopération entre les deux entités, grâce notamment à de nouveaux outils dont l’objectif est de transmettre l’expertise technique de la FAO aux gouvernements dans le cadre des projets financés par la Banque mondiale.

« Face au défi de la réalisation des ODD, la pression qui pèse sur nous pour mieux collaborer et mieux aider les pays à accomplir leurs objectifs est de plus en plus importante. Les outils adoptés aujourd’hui par la FAO et la Banque mondiale ouvrent la voie à de nouvelles opportunités et de nouveaux moyens de travailler ensemble. Ils contribueront à augmenter les ressources financières consacrées au développement, notamment dans le contexte de crises prolongées et dans celui des Etats fragiles», a indiqué M. Gustafson.

Selon M. Schafer, l’accord représente une « étape importante en vue de renforcer notre engagement mutuel visant à fluidifier l’aide aux projets et à la rendre plus efficace pour chaque pays ».

« Nous ne travaillons pas seulement à uniformiser nos procédés, nous souhaitons également tirer avantage de l’expertise de nos organisations en vue de réduire les lacunes au niveau des capacités qui existent dans certains pays. Ceci est particulièrement pertinent dans le contexte de nos interventions d’urgence et en matière de soutien aux Etats fragiles», a-t-il ajouté.